Vidange de l’étang et pêche de sauvetage des poissons
Ce jeudi 5 octobre, les élèves de seconde Bac Pro Nature, Jardin, Paysage et Forêt ont pu participer à la pêche de sauvetage de l’étage de Quelard (Erquy/Plurien).
La vidange d’étang s’organise préalablement à l’arasement du barrage de Montafilan afin de rétablir la continuité écologique du cours d’eau. Le barrage, entravant l’écoulement naturel de l’Islet, empêche la bonne migration des espèces de poissons naturellement présentes dans l’Islet telles que la truite fario, l’Anguille Européenne et éventuellement le Saumon atlantique et la grande Alose.
Par le retrait du barrage, Lamballe terre et Mer (en charge de la gestion des milieux aquatiques) souhaite redonner un libre écoulement de l’eau à l’Islet.
Avant l’arasement de l’ouvrage, l’étang a été vidé progressivement. La dernière étape avant le commencement des travaux de démolition consistait à reprendre les poissons de l’étang et de les relâcher dans un plan d’eau voisin (Etang des Ponts-Neufs – Morieux/Hillion).
L’opération consistait donc à pécher et évacuer les poissons prisonniers dans les dernières mètres cubes d’eau de l’étang. Dans ce cadre, de nombreux bénévoles (environ 80) ont été invités à participer à la pêche (Association Agrée pour le Pêche et la Protection des Milieux Aquatiques De Lamballe, Mairie d’Erquy, Lamballe Terre et Mer, Fédération Départementale de Pêche et de Protection des Milieux Aquatiques, AAPPMA de Fougère/de Jugon les lacs, pisciculture de Toul Borzo, agriculteurs locaux).
Les élèves du lycée maritime de Saint Malo et de la Ville Davy ont également été conviés pour réaliser la pêche.
L’intervention des élèves s’est inscrite dans la capture, la détermination et le tri des poissons selon leur espèce et leur taille. L’objectif était alors de prendre les plus gros spécimens (carpes et sandres) en début de pêche et les plus petits poissons dans un second temps (gardons, rotangles, perches).
L’importante quantité de vase n’a pas aidé au déroulement de la pêche, l’ensemble des captures ont été faites par deux personnes sur une barque, à l’aide d’épuisettes. La FDPPMA a coordonné le bon déroulement des opérations. Les élèves avaient en charge de remonter les poissons, de les rincer et de les faire regagner au plus vite des bacs d’eau propre et oxygénée.
Les élèves ont apprécié cette pêche qui s’inscrit dans une démarche globale de rétablissement de la continuité écologique des cours d’eau. Cette opération constitue un support pédagogique intéressant sur lequel les enseignants pourront s’appuyer tout au long de la formation.
